Blanc Comme Neige

Blanc Comme Neige (3)

Le 14/03/2018 La Mort suspendue

Mercredi 14 mars 2018 à 20h
Cinéma Juliet-Berto (Place Saint-André, Grenoble)

Cycle "Blanc comme neige" (3/3)

La Mort suspendue / Touching The Void

Kevin MACDONALD (Grande-Bretagne, 2003 - 106 mn)

Kevin Macdonald sur son film:
« C'est le défi que j'ai choisi, racontait-il dans un long journal de tournage publié par le quotidien britannique The Guardian le 20 novembre dernier: comment adapter au grand écran l'une des plus horripilantes conventions du documentaire télévisé? Comment combiner documentaire et dramaturgie d'une manière que le public puisse accepter? La réponse qui m'est apparue était la plus simple: pas de demi-mesures. Garder l'élément documentaire (les interviews) et fabriquer des reconstitutions aussi réalistes que possible.» [Thierry Jobin (letemps.ch, mercredi 11 février 2004)]

La présentation du film par l'Institut Lumière Lyon).
Un thriller autour des limites humaines, mentales et physiques, qui figure déjà parmi les classiques du cinéma de montagne. Le film est inspiré du récit de Joe Simpson La Mort Suspendue, véritable best-seller, traduit dans 14 langues.
“ Les interviews des deux alpinistes, qui plongent avec douleur dans leur passé, et les images restituées du drame nous prend aux tripes. Une expérience incroyable.” (Studio Magazine).
“ Hymne superbe à la rage de vivre qui trouve dans le cadre sauvage et grandiose de la montagne tout son écho.” (Le Journal du Dimanche).
“ Un thriller montagnard où l’on s’encorde de la première à la dernière image. Un exploit de tournage aussi.” (Le Parisien).

Quand la fiction va à la rencontre d'une réalité incroyable
Un univers de silence, de dangers et d'émotions. Voilà l'idée des hauts sommets qui reste en tête à la sortie de ce film qui mêle avantageusement reconstitution fictive, avec tous les ressorts que la narration permet, et documentaire, avec les commentaires faits par les protagonistes de l'aventure. 
Ce film explique l'histoire de cet homme, obligé d'abandonner son ami pour sauver sa vie. Cette décision que la communauté des alpinistes a souvent critiqué, alors que Joe, lui, a toujours soutenu Simon, est remise ici dans son contexte, et apparaît comme la seule décision évidente à prendre : sauver une vie ou n'en sauver aucune… 
Beaucoup d'émotions fortes nous sont transmises à travers cette histoire. Le film nous prend et nous mène jusqu'à son terme sans que l'on puisse s'en détacher. Et c'est cela que le réalisateur apporte de plus à cette histoire vraie. Pour finir, les paysages sont d'une beauté presque irréelle, qui attire vers elle, et l'on comprend pourquoi les alpinistes prennent tous ces risques pour grimper. Ils semblent comme hypnotisés par cette beauté glaciale. En conclusion de ce film, il faut se rappeler que malgré tout ce que nous lui imposons, la nature sera toujours la plus forte au final, et que ses dangers devraient nous amener à plus de sagesse.
[Chloé Figuérès, (abusdecine.com)]

 

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Le 7/03/2018 The Thing

Mercredi 7 mars 2018 à 20h
Cinéma Juliet-Berto (Place Saint-André, Grenoble)

Cycle "Blanc comme neige" (2/3)

The Thing

John CARPENTER (États-Unis, 1982 - 109 mn)

Plus qu’un simple remake du film de Christian Nyby et Howard Hawks de 1951,
Carpenter nous livre ici une des référence d’horreur.
Un film séminal qui vous maintiendra complètement rivé à votre fauteuil !

En 1982, John Carpenter donne ses lettres de noblesse au huis clos avec ce chef-d’œuvre de l’angoisse et de l’horreur. Avec un sadisme et une élégance rares, il met en scène progressivement la lente descente aux enfers de ses personnages confrontés à l’indicible. Selon les règles d’or de la série B (efficacité des effets au service de la narration), le réalisateur installe un climat de malaise de plus en plus lourd à supporter, au fur et à mesure que les douze hommes se soupçonnent mutuellement d’être la chose, une entité extra-terrestre protéiforme
Le point d’orgue de cette pesante suspicion reste la fameuse scène du test, dans laquelle Kurt Russell "brûle" des échantillons de sang pour déceler la présence de la Chose (étonnant échos au virus du sida pour l’époque). Suspense donc, mais aussi horreur pure avec les créations de Rob Bottin, tellement insensées et réussies que l’on peut raisonnablement lui attribuer une part du succès du film. En plus d’être intemporel, The thing appartient à cette catégorie de films intelligents et couillus à tous les niveaux (discours, réalisation, acteurs). Il a en outre marqué les années 80, véritable décennie du cinéma d’horreur, en devenant une référence pour de nombreux réalisateurs en herbe. [avoir-alire.com]

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Le 28/02/2018 Jeremiah Jonhson

Mercredi 28 février 2018 à 20h
Cinéma Juliet-Berto (Place Saint-André, Grenoble)

Cycle " Blanche comme neige " (1/3)

Jeremiah Johnson

Sydney POLLACK (États-Unis, 1972 - 108 mn)

" Nous ne voulions pas insister sur l’aspect excessivement violent ou barbare du personnage, mais plutôt
raconter l’histoire d’un homme qui renie la société organisée et s’élève jusqu’à des montagnes vierges
pour se modeler une vie à sa mesure, libérée des contraintes imposées par la civilisation.
Il découvrira que pareille beauté n’existe pas
…" (Sydney Pollack).

Partir à la recherche d'un mode de vie en harmonie avec la nature, voilà un thème faisant précisément écho au mouvement hippie en vogue depuis les années 1960. Pourtant en cette année 1972, Sydney Pollack, tout comme Wes Craven et John Boorman la même année avec respectivement La dernière maison sur la gauche et Délivrance, va malmener cette douce utopie. Ce que Jeremiah va fuir, il le retrouvera dans les montagnes qui vont l'entourer. La violence, l'incompréhension entre les hommes et l'impossibilité de trouver une place dans un monde qui ne veut pas de lui. Tout ce qu'il avait laissé derrière lui, il devra fatalement à nouveau y faire face. Road movie, Western, film d'aventure, Jeremiah Johnson est tout cela à la fois mais avant tout l'œuvre cruelle d'un cinéaste qui pendant plus d'une heure et demi placera son héros devant des chimères impossibles à vaincre. (...)
Alors que Wes Craven organisait la rencontre entre de jeunes filles rêveuses et des tueurs en cavale dans La dernière maison sur la gauche, que John Boorman plaçait des citadins en mal d'émotion fortes face à une certaine idée de l'Amérique profonde dans Délivrance, Pollack met ici Jeremiah face à ses désillusions. Le résultat est sensiblement le même: la destruction d'une époque utopique. [Fabien Alloin (iletiaitunefoislecinema.com)].

Jeremiah Johnson est un grand et beau western ! Sydney Pollack et Robert Redford nous embarquent dans une aventure humaine, où la glace, le sang et le feu s’entrechoquent. Une œuvre viscérale qui se veut le plus authentique possible, tout en conservant le spectacle cinématographique.
La scénographie nous offre des plans somptueux, une beauté visuelle qui contraste parfaitement avec l’hostilité que génère la nature et l’homme. Le réalisateur est au plus près du héros, pour nous transmettre chacune de ses sensations, aussi bien dans son apprentissage que sa quête de vengeance. Sydney Pollack varie magistralement son regard sur les trois actes du script, sa caméra s’adapte et prend en considération du vécu de Jeremiah. Au départ, tout est assez nouveau pour lui, puis peu à peu ça devient instinctif, comme nous le montre la sublime scène du duel entre l’indien et le héros. Le montage prend du coffre au rythme du personnage, c’est assez fascinant.
Au niveau de l’écriture, on est en plein dans la quête identitaire. Un déserteur de l’Armée américaine qui souhaite être loin du conflit et de la civilisation. On peut y voir un parallèle avec la guerre du Vietnam, surtout de la part du scénariste d’Apocalypse Now. Seul, Jeremiah Jonhson a pour objectif de tracer son propre chemin. Celui-ci va le conduire à des embuches, des rencontres, ce qui va construire notre héros et lui donner des raisons de vivre, mais encore plus de survivre. L’intrigue développe intelligemment les différentes cultures indiennes et leurs tempéraments, ce qui rappelle un certain Danse avec les loups. Les scénaristes s’éloignent des stéréotypes de l’époque et humanise vraiment les indiens, on est en plein de le Nouvel Hollywood. (lecinemaavecungranda.com).

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