Le 13/10/2018 LIBERATION DAY
- Écrit par Krishna
- Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
- Publié dans NSK Rendez-Vous Grenoble
- Lu 8787 fois
- Imprimer
Samedi 13 octobre 2018 à 20h
Cinéma Juliet-Berto (Place Saint-André, Grenoble)
Séance spéciale dans le cadre de notre évènement exceptionnelle
NSK Rendez-vous Grenoble 2018.
(Plus d'information sur le site dédié: https://www.nsk.ccc-grenoble.fr et le dosssier de presse téléchargeable ci-dessous)
Ouverture de la buvette à 19h
Séance à 20h
LIBERATION DAY
Ugis OLTE & Morten TRAAVIK (Lettonie / Norvège, 2016 -100 min)
Séance suivie d'un débat avec le réalisateur UGIS OLTE et le grahiste VALNOIR
“ There is a crack in evering thing. That’s how the light gets in.“
Leonard Cohen (Selected Poems 1956-1968).Le film sur l'organisation du premier concert de rock en Corée du Nord pour la première fois à Grenoble en présence du réalisateur Ugis Olte.
Pour fêter les 70 ans de l'indépendance de la République Populaire de Corée du Nord, le gouvernement invite le groupe d'art pop culte et subversif Laibach, du label Mute Records, à se produire sur scène par l'entremise de l'artiste norvégien Morten Traavik. Tout un programme !
En août 2015, Laibach, Morten Traavik, Ugis Olte et leur équipe embarquent pour Pyongyang afin d'y préparer le premier concert de rock occidental de toute l'histoire de la Corée du Nord. Mais rien ne va se passer comme prévu. Une épopée ubuesque, absurde et rock'n'roll dans le pays le plus fermé du monde.
Au delà du documentaire musical, Liberation Day est un véritable tour de force et un immense choc culturel. C'est le film d'une rencontre, celle de cultures diamétralement opposées qui usent de diplomatie nécessaire pour travailler ensemble et faire fi des jugements et préjugés, non sans quelques couacs.
La Corée du Nord comme vous ne l'avez jamais vue - et vous ne la verrez probablement plus jamais !
« La plupart des documentaires ou études sur la Corée du Nord concluent que le pays reste toujours enfermé dans sa propre tyrannie. Par toute son absurdité, par toute sa satire controversée, Laibach a établi le contact avec la Corée du Nord et ouvert une brèche dans le mur. De manière grotesque, la reprise façon art-rock 80’s de La Mélodie du Bonheur par Laibach sonne comme un genre de processus de paix, et, comme tout processus de paix, il implique de transcender ses principes. »
[Peter Bradshaw, Liberation Day review – the hills are alive as North Korea embraces rock'n'roll, The Guardian, 22 novembre 2016].