Le 13/02/2019 MONIKA
- Écrit par Krishna
- Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
- Publié dans Cycle Ingmar Bergman
- Lu 8451 fois
- Imprimer
Mercredi 13 février 2019 à 20h
Cinéma Juliet-Berto (Place Saint-André, Grenoble)Cycle Ingmar Bergman (2/3)
MONIKA / SOMMAREN MED MONIKA
(Ingmar BERGMAN - Suède - 1952 - 87 min)
" Au moment de Monika, quelque chose fait irruption, une appropriation du néoréalisme, une clarté, une transparence, dont Harriet Anderson est l'incarnation. Une présence de cinéma, avec une aura qui brise l'image de la femme au cinéma, qui va jusqu'à son être intime. Et cela avec une légèreté de moyens qui s'impose progressivement, permet l'irruption de la nature et se resserre sur les visages." (Olivier Assayas, Le Monde, 27 septembre 2003)
HARRIET ANDERSON
Jeune actrice de music-hall, Harriet Andersson est repérée à l’âge de dix- huit ans par Ingmar Bergman, qui écrit pour elle le scénario de Monika. II lui offre ainsi son premier rôle au cinéma, celui d’une jeune femme à l’érotisme puissant et au comportement incontrôlable, y compris pour elle-même. Très admiratif de son talent et de son naturel, le cinéaste dirige l’actrice dans ses quatre films suivants, entre 1953 et 1955 : La Nuit des forains, Une leçon d’amour, Rêves de femmes et Sourires d’une nuit d’été. Six ans plus tard, Andersson tient un de ses rôles les plus marquants dans un autre film signé Ingmar Bergman, À travers le miroir: elle est Karin, jeune femme schizophrène hantée par des visions mystiques. Leur collaboration se poursuit avec Cris et chuchotements (1973), où l’actrice interprète le rôle d’une femme mourant d’un cancer, et s’achève avec Fanny et Alexandre, en 1982. Après ces huit films, Bergman écrit de son actrice :
“ C’est quelqu’un d’étrangement fort, mais vulnérable, son talent est traversé par des traits de génie. Son rapport à la caméra est direct et sensuel. En tant que comédienne, elle est souveraine, en une seconde, elle passe d’un extrême à l’autre, tantôt elle se laisse porter par l’émotion du personnage, tantôt elle enregistre avec objectivité les choses.” Ailleurs, il résume son magnétisme : “ La caméra tombe amoureuse de cette fille. Elle a une relation à la caméra.”
Informations supplémentaires
- Billetterie: Billetterie