Le 17/03/2017 Ciné-Concert Les Dix Commandements
- Écrit par Krishna
- Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
- Publié dans Cinquante Ans
- Lu 3219 fois
- Imprimer
- Galerie d'images
Vendredi 17 mars 2017 à 20h
Cinéma Juliet Berto
Place Saint-André, Grenoble
Les "50 ans du Ciné-club de Grenoble" (4/5)
Les dix commandements
The Ten Commandments
(Cecil B. DeMille, USA - 1923)
Ciné-concert dans une création musicale contemporaine dArnaud Petit
En partenariat avec la Cinémathèque de Grenoble
et le Festival "Détours de Babel 20"
« Qui dit DeMille dit Hollywood et réciproquement. »
Jean-Pierre Coursodon et B. Tavernier
[in 50 ans de Cinéma américain, Omnibus, Nathan, 1995, p. 413]
« Nous avons ressorti de vieux films légendaires que nous avons mis en musique », explique Benoît Thiebergien. C’est notamment le cas pour la création du compositeur Arnaud Petit De l’exode à la terre promise, réalisée autour du film de Cecil B. DeMille, Les dix commandements. La musique sera interprétée en direct par le musicien qui utilisera des instruments classiques autant qu’électroniques tels des synthétiseurs ou des ordinateurs. [JK, Place Gre'net, 12 février 2017]
CECIL B. DEMILLE
La postérité est injuste qui n'a souvent retenu de lui, parmi soixante-dix films, que les deux les plus tardifs, les peplums religieux - "Samson et Dalila" et "Les dix commandements" . Il reste surtout de lui l'image d'un prédicateur à grand spectacle. S'il fallait situer ce personnage baroque sur l'échelle du christianisme, on dirait qu'il est... assez loin du pape François : plutôt du côté de Rubens et des peintres d'église de la Contre-Réforme.
Les films religieux ne sont en réalité qu'une partie de son œuvre. Il est d'abord un des grands prêtres d'Hollywood. C'est là que, du muet au technicolor, il trouve son accomplissement. Le producteur en culotte de cheval de "Tintin", l'ordre constamment à la bouche, c'est lui. Le domaine qu'il a bâti à vingt cinq miles des studios, le peuplant de toutes sortes d'animaux, comme l'arche de Noé, il l'a nommé "le Paradis". Et gare à qui viendrait contrebattre ses principes à la Paramount et sur la colline sacrée, il est menacé d'être plongé dans les ténèbres extérieures et jeté aux lions - on l'a vu pendant le maccarthysme.
Lui qui croyait en la réincarnation, se serait-il vu en Dieu dans une autre vie ? En tout cas, une blague courait à Hollywood : Saint Pierre appelait d'urgence un psychanalyste : "Venez vite, Dieu se prend pour Cecil B. DeMille" .
[Jean Lebrun (France-Inter, La Marche de l’Histoire, 20 mai 2013)]
ARNAUD PETIT
Arnaud Petit s’est intéressé, et confronté à l’image sous diverses formes, mais en tant que compositeur. En choisissant de travailler avec des films muets à la fin des années 80 à l’Ircam (« La Passion de Jeanne d’Arc », de C.T. Dreyer, « Tabou » de W. Murnau), il développe le pouvoir de mise en scène des images au moyen de la musique et du son. Dans l’opéra « La Place de la République », créé au Centre Pompidou au début des années 90, il réalise lui-même une partie cinématographique centrale de l’opéra. Le pouvoir de la musique face aux images n’est pas neutre, l’assumer au premier plan dans un cadre spectaculaire fut l’une de ses préoccupations, qui heurta très vivement alors. Depuis lors, la musique orchestrale ainsi qu’électronique a tenu une place importante de sa production, ainsi que divers opéras. « La bête dans la jungle », d’après la nouvelle éponyme d’Henry James, sera prochainement repris à l’opéra de Cologne.[…]
En fichiers téléchargeables ci-dessous: le Dossier de presse des 50 ans (DP170225_50ans) et la fiche (F170317) du film.
On termine la fête des
"50 ans du Ciné-club de Grenoble" demain Samedi 18 mars avec
Bonnie et Clyde / Bonnie and Clyde
(Arthur Penn, 1967)
Dernier de Krishna
Galerie d'images
https://ccc-grenoble.fr/cineclub/archives/les-50-ans/item/205-le-17-03-2017-50ans.html#sigProId9960184533