Le 14/12/2016: Qui veut la peau Roger Rabbit?
- Publié dans Rêv Ailleurs
Mercredi 14 décembre 2016 à 20h
Cinéma Juliet Berto
Place Saint-André, Grenoble
En partenariat avec "Les Rêv'Ailleurs"
Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
Who framed Roger Rabbit
Robert Zemeckis (États-Unis - 1988)
Les années 80 ont été marquées par l’ère Spielberg qui, en plus de réaliser des films, en soutiendra d’autres. On retrouvera ainsi pendant ces 10 ans, des films cultissimes qui auront bousculés l’univers du cinéma. E.T, Indiana Jones, Gremlins, Les Goonies, Retour vers le futur, Miracle sur la 34ème rue, L’aventure intérieure, sont considérés comme les œuvres imaginatives les plus abouties. En 1988 sortira une autre œuvre culte : Qui veut la peau de Roger Rabbit ? Un film d’une richesse scénaristique épatante du début jusqu’à la fin. Il faut voir à quel point le scénario est travaillé, développé et multipliant des rebondissements pour le moins incroyables. Ce qui permet pour le coup, de rester concentré pendant toute la durée. Un vibrant hommage au monde du dessin animé. Jamais, pas même aujourd’hui, on avait fait un film aussi bon. Il était donc grand temps de parler de cette œuvre, elle aussi, intemporelle.
[Jeremie Ziza, 22 nov. 2015, lecoindescritiques.com].
L'accueil de la critique étatsunienne
Le film reçoit un accueil positif des critiques qu'ils associent tous à Disney et comme une exploit technique à la fois un chef-d'œuvre d'animation et une démonstration des possibilités de mêler animation et prises de vue réelle. Roger Ebert prédit que le film va profiter d'un bouche à oreille que l'argent ne peut pas acheter et que le film est à la fois un grand divertissement et une étape dans l'art technique. Janet Maslin du New York Times écrit que "ce n'est pas la première fois que les personnages de dessin animé partagent l'écran avec des acteurs mais c'est la première fois qu'ils le font selon leurs conditions et que cela semble réel". Desson Thomson du Washington Post considère Roger Rabbit comme "la collaboration suprême de talent pure". Zemeckis a reçu le support enthousiaste de Walt Disney Pictures, le coup de pouce du producteur Steven Spielberg, la bénédiction de Warner Bros., l'encrage de l'animateur canadien Richard Williams, la voix de Mel Blanc, les traites d'esprits de Jeffrey Price et Peter S. Seaman, l'aide de Industrial Light & Magic de George Lucas et la performance comique de Bob Hoskins, le détective privé le plus costaud et le plus velu. Richard Corliss dans le Time écrit une critique plus mitigée "le dessin animé du générique fonctionne bien, trop bien. Cette scène d'ouverture surpasse le film qui en découle." et qu'il est contrarié par les hommages faits à l'Âge d'or de l'animation américaine. Julie Salamon dans le Walt Street Journal s’exclame par un "wahou" dans ce quotidien plutôt sérieux. Jeannie Williams dans USA Today est plus critique et conseille le film à ceux qui aiment les réalisations techniques mais avertit que le film est "une longue blague privée racontée sur une autoroute californienne par les initiés d'Hollywood". David Ensen dans Newsweek reprend les éléments de USA Today mais n'arrive pas à la même conclusion et conseille Roger Rabbit "comme un lièvre de toutes saisons".
[wikipedia].
Retrouvons-nous le Mercredi 11 janvier 2017
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Certains l'aiment chaud (B. Wyler, 1959)
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