ࡱ>  Gbjbj ~=- 80<lN8L7777777,:=7748F77Q35mtNF4780N874^>>45577N8> :   REVUE DE PRESSE DES DSAXS (JOHN HUSTON, 1960) Vronique Doduik, charge de production documentaire la Cinmathque franaise. [Cinmathque.fr - 17 juin 2016] En anglais, misfit se dit dun vtement mal ajust. Le titre franais ne traduit quimparfaite-ment lintention de lauteur du scnario, Arthur Miller. Il aurait t plus juste de traduire The Misfits non par Les Dsaxs, mais par les mal foutus . Car les personnages du film sont droits, mais ils ne trouvent plus leur place, ils sont inadapts. Ils se heurtent la socit et ils se heurtent entre eux par soif dabsolu. Arthur Miller a crit The Misfits la suite dune exprience personnelle. Il tait Reno, la capitale du divorce aux tats-Unis, avant dpouser Marilyn Monroe et a dcouvert dans cette ville le profond dsarroi des hommes et des femmes de tous ges digrant leur chec. Il a transcrit ses impressions dans une nouvelle, publie dans le magazine Esquire, dont il tira un scnario. Quatre personnages, quatre dsaxs , que leur amour de la libert dsarme devant la vie, se rencontrent Reno et, instinctivement, unissent leur solitude. Il ny a pas proprement parler dhistoire. Il y a ce simple rcit de leur errance. Tourn en noir et blanc, Les Dsaxs, dont laccueil a t glacial aux tats-Unis, sort sur les crans franais le 7 avril 1961. Accueilli frachement par le public, il passe relativement inaperu dans la presse franaise spcialise de lpoque. La presse gnraliste lui rserve un accueil plus favorable. Mais cest un peu plus tard que le film brillera dun clat particulier, en raison de sa rsonance avec la vie de ses interprtes. UN PROJET HORS DU COMMUN Comme lcrit Tlrama, le projet est faramineux. Runir dans un mme film, au scnario : Arthur Miller, le plus grand dramaturge amricain de lpoque. Comme acteurs, trois stars : Marilyn Monroe, Clark Gable, le king dHollywood, et Montgomery Clift, symbole avec Marlon Brando dune nouvelle gnration dacteurs. la ralisation, John Huston, le cinaste couronn dOscars. la production : United Artists, le studio des crateurs indpendants . Le cadre : la ville de Reno, et surtout le dsert du Nevada. Pour Martine Monod dans LHumanit, le film sattaque au thme de la solitude, la difficult des tres, malgr leur bonne volont de communiquer . Il dresse le portrait dune fille la recherche de labsolu et des hommes qui croient que, grce elle, ils parviendront fuir leur pass ou retarder lavenir . Roslyn (Marilyn Monroe), une jeune femme frachement divorce, rencontre Reno un cow-boy vieillissant, Clark Gable, un ancien pilote de guerre devenu chauffeur de camion, (Eli Wallach), et un aventurier ironique et bless (Montgomery Clift). Une singulire aventure quatre commence alors, qui aboutit une vritable qute angoisse du bonheur et de lamour . UN HOMMAGE MARILYN Les Misfits, cest dabord un hymne Marilyn, le plus bel hommage une femme note LExpress, qui ajoute : Marilyn/Roslyn ne joue pas un rle, ne reprsente pas un personnage, elle est elle-mme : ce monstre de fminit qui exige que les hommes soient tout le temps auprs delle. Arthur Miller, alors mari lactrice, conoit dabord lide du film pour offrir sa femme, qui souffre de son statut de sex-symbol, un grand rle dramatique. Mais son scnario est aussi une dangereuse mise en abyme de la fragilit de lactrice et des difficults que traverse le couple , crit Tlrama. Arthur Miller a mis dans son scnario tout ce quil croyait savoir de cette femme quil aima, dont il fut aim, et laquelle, au moment de sen sparer, il adressa cet hommage, cet adieu (Claude Mauriac, Le Figaro). Il y a dans ce film un jeu de transferts continuels entre la comdienne et son personnage. Amour des animaux, haine de la violence, besoin presque maladif de tendresse, de protection, de prsence, de dsarroi sentimental. Arthur Miller na pas dessin un caractre romanesque, il a explor un cur bien vivant, celui de sa femme. Il a mis nu ce personnage mythique qutait Marilyn Monroe, et en la dmythifiant, en a fait un tre de chair, de sang et de nerfs, aussi dangereux que vulnrable , analyse Jean de Baroncelli dans Le Monde. Pour Les Lettres franaises, Roslyn, cest Marilyn incarne, faite chair comme elle ne la jamais t auparavant, par un scnariste qui ne pouvait la dpeindre de faon plus vraie et plus touchante : Roslyn, cest la fois Marilyn Monroe et son propre mythe, la trop jolie femme qui souffre de ntre quun objet de convoitise sexuelle pour les hommes . Pour LHumanit, Arthur Miller a dabord trac un portrait extraordinairement lucide de la femme quil a aime, et quil sapprte quitter . Comme lcrit Robert Chazal dans France Soir, cest un bien beau cadeau de rupture, parce que cest de loin la meilleure histoire quon ait jamais imagine pour elle . Les poux se spareront peu aprs le tournage. Tlrama stigmatise dailleurs lincroyable cirque mdiatique qui a entour le tournage, les journalistes piant les poux Miller en esprant annoncer leur sparation . Pierre Laroche conclut dans Noir et Blanc : Marilyn Monroe rvle aux spectateurs les plus distraits ce quArthur Miller vient de dcouvrir douloureusement, depuis sa veulerie lascive jusqu son inquitude amoureuse, en passant par la btise aux yeux bleus et aux fesses rondes dune malheureuse petite fille qui na pas grandi . LA FICTION RATTRAPE PAR LA RALIT The Misfits est un film clbre pour des raisons qui tiennent moins son contenu qu la vie de ses interprtes. La presse de lpoque sen fait dj lcho. Selon Tlrama, tourne dlibrment en noir et blanc, cette lgie ne vaut pas seulement par ses motifs, mais aussi par la manire dont le destin tragique des personnages recoupe celui des acteurs qui les incarnent. Tous les facteurs sont runis pour faire de cette aventure une pope tragique. Elle le sera de bout en bout . cette poque, Marilyn Monroe, mine par lchec de son mariage et labus de somnifres, est entre dans une phase de dpression svre. Au milieu du tournage, qui se droule dans une chaleur prouvante, elle seffondre et doit entrer en hpital psychiatrique , crit Tlrama. Le divorce avec Arthur Miller sera prononc peu de temps aprs. Le journal poursuit : Clark Gable, la plus grande star des dbuts du cinma parlant, accuse ses 59 ans et nest plus que lombre de lui-mme. Quant Montgomery Clift, dont la vulnrabilit avait rvolutionn le statut viril de lacteur et du hros amricains, il se relve peine dun accident de voiture qui a failli le tuer et le laisse jamais dfigur . La rputation de film maudit des Misfits tient aussi la destine tragique de ses acteurs, dont cest pour deux dentre eux la dernire apparition lcran. Comme le note Tlrama, Le film est dabord un chec public et critique. Puis le couple Miller-Monroe se spare, Clark Gable meurt dune crise cardiaque quelques semaines aprs la fin du tournage. Marilyn, qui ne tournera plus un seul film en entier, le suivra dans la tombe deux ans plus tard . Montgomery Clift tourne encore trois films et meurt quarante-six ans. Il nen fallait pas davantage pour tablir limage crpusculaire des Misfits. UN FILM QUATRE MAINS Dans ce film, il y a bien deux auteurs, et leur cohabitation est difficile, comme lobservent de nombreux critiques. Andr Lafargue dans Le Parisien libr dclare : Il y a deux films : un film de John Huston qui suit trois hommes solitaires au milieu dun univers ennemi. Un film dArthur Miller, scnariste et dialoguiste qui accompagne une femme la recherche dune scurit et dun amour. Ces deux films sont hostiles lun lautre. Le premier, plus mle et plus hautain, sattaque une socit envahissante qui ronge les dernires liberts de lhomme. Le second oppose une femme la violence, la duret et lindiffrence des ces trois solitaires . Le journaliste poursuit : Huston a tourn un film anarchiste, nettement asocial, et dun romantisme vident. Et Miller a crit un scnario socialisant et moralisateur. Les dialogues sont faux, prtentieux, artificieux. Les personnages nont aucune vrit : cest le travail de Miller. Les images sont belles, dun lyrisme tonnant, dune agressivit franche : cest le travail de Huston . Dans LAurore, Claude Garson partage cet avis : Les Misfits auraient pu tre une pice de thtre exceptionnelle. Ce nest quun bon film, car le cinma exige davantage daction que dintrospection psychologique ou de vues philosophiques . Les critiques se demandent si la part de lcrivain nest pas trop envahissante. Arthur Miller est-il un grand crivain ? En tous cas, un pitre scnariste et un excrable dialoguiste , dclarent Les Cahiers du cinma. Pour Les Dernires nouvelles dAlsace, Arthur Miller, homme de thtre, ne connat pas trs bien les lois du septime art . Tlrama reproche au film une longue introduction surcharge de dialogues, mise en place comme pour une exposition de thtre, durant laquelle John Huston somnole visiblement . Combat ne cache pas son irritation : Le cinma intellectuel est presque toujours un mlange assez malheureux de littrature et de thtre. Les dialogues dArthur Miller, dialogues de thtre, les ambitions dArthur Miller, ambitions de littrateur, les coquetteries dArthur Miller, coquetteries dintellectuel, dnoncent le travail de John Huston. Cest un film qui ne cesse dopposer limage au langage, et pour le plus grand malheur de limage . la fin du film, on saperoit avec tristesse que lon vient de se promener pendant deux heures et cinq minutes dans le pays aride du Symbole. Ce que lon prenait pour le martlement des sabots chevalins ntait que le cliquetis de la machine crire de lauteur , rsume le journal Carrefour. Le Figaro regrette lui aussi la passivit, voire labsence du metteur en scne, trop effac derrire Arthur Miller, sauf lorsquil se dchane tout coup pour filmer la chasse aux chevaux sauvages . LE SOUFFLE HUSTONIEN Cest lorsque les misfits entreprennent de capturer des mustangs, ces derniers chevaux sauvages du dsert du Nevada que, selon les critiques, le film senvole. Aux considrations thoriques sur la longvit de lamour et du couple se substitue une aventure humaine admirablement conduite crit Combat. La chasse aux chevaux sauvages constitue un merveilleux morceau de cinma (Les Dernires nouvelles dAlsace), dune foudroyante beaut (Le Parisien libr). Il y a l 30 minutes dimages soutenues o souffle le gnie dHuston : sens de lespace et du mouvement, envole la fois visuelle et lyrique, ampleur romanesque et got de lpope (Les Lettres franaises). Positif souligne la justesse signifiante des cadrages qui mettent magnifiquement en valeur lide matresse vhicule par chaque plan, la beaut directe et lquilibrage parfait des lumires de la photo signe Russell Metty . Pour LExpress, le film, parti pour une satire de murs, souvre soudain en pleine nature, lenvergure dun tonnant western. Mais cet largissement est tout le contraire dune vasion : une qute de lucidit . LA FIN DU MYTHE DE LOUEST Car en ralit, la magnifique chevauche dont rvait Roslyn se rduit sous ses yeux une cruelle expdition motorise, mcanise, taylorise. Stupeur, dgot , constate tienne Fuzellier dans Lducation nationale. Cette squence anti-western apparat comme la terrible condamnation dune socit qui ne respecte plus les rgles du jeu de lpope qui a fait sa grandeur (Les Lettres franaises). Pour Libration, les invectives lances par Roslyn dans le dsert aux trois hommes muets, cest le cri de fureur que lance Arthur Miller lamerican way of life, voie unique qui mne largent, au confort et lennui . Les Misfits sont peut-tre le dernier western. Un western dsabus qui ne se rfre plus au pass lgendaire des pionniers (Tlrama). Paradoxalement, ces inadapts , trop fiers pour se laisser dompter (Les Dernires nouvelles dAlsace), sont amens dtruire dautres survivants de lge de la libert : les chevaux sauvages. Clark Gable, qui, selon Tlrama, sest admirablement identifi sa propre lgende , est pour Libration le dernier pur-sang de la libre Amrique, et domptera seul, mains nues, un talon farouche , quil rendra finalement sa libert. Les Misfits sont lhistoire dune dgradation, mais aussi dune nostalgie : celle dun impossible retour aux sources , observe LExpress, qui scrie : Quas-tu fait de ta merveilleuse enfance, Amrique des pionniers ? Les mustangs que lon capturait jadis aprs de loyales chevauches sont aujourdhui rabattus par avion, traqus en camion. On les vendait pour montures aux caravanes de lOuest, aujourdhui, ils deviennent de la viande en conserve pour les chiens . Cette longue squence de la chasse signe la fin dun vieux rve, exalt par tous les westerns : celui de lhomme libre et seul dans la nature. Image et son renchrit : Cette uvre atteint au tragique. John Huston, le cinaste de lchec, a mis en images somptueuses un drame quil a trait comme une symphonie amricaine, brassant les thmes et les tres dans un document puis aux sources mmes dune civilisation . Peu de films auront inscrit, pour ainsi dire jusque dans leur chair, lagonie du grand mythe amricain , conclut Tlrama. UNE DNONCIATION DE LAMRIQUE DE LA FIN DES ANNES 1950 Plusieurs critiques soulignent la dimension politique des Misfits. Pour Madeleine Chapsal dans LExpress, ce film bouleversant qui nous touche comme une histoire qui nous concerne est aussi une attaque violente de lAmrique contemporaine . Ses personnages rvlent en eux-mmes des contradictions qui sont aussi symboliquement celles de la socit amricaine. Ce grand problme de la communication qui hante le monde occidental au dbut des annes 1960 caractrise ces cinq individus qui vivent plus ou moins par procuration pour fuir leurs problmes , crit Michel Cieutat dans Positif. Cette revue fait dailleurs une analyse trs oriente du film, qui selon elle dresse un constat prcis de lAmrique sous Eisenhower. Gay, Guido, Perce, les personnages principaux, se veulent des tres sans attache. Mais lhomo americanus a trahi le rve des Pres Fondateurs . Le film est un douloureux plaidoyer pour la libert individuelle et une dnonciation dun monde o toutes les lois morales seffritent sous lirrsistible pousse de la machine triomphante (Les Lettres franaises). Clark Gable est ainsi pour Le Parisien le symbole dune virilit qui na plus le loisir de saffirmer dans le monde moderne, et aussi lexpression dune recherche fondamentale de la libert individuelle . Michel Cieutat poursuit dans Positif : John Kennedy, sur lequel Marilyn Monroe fera une fixation, mettra fin cette fuite en arrire en lanant son programme de la Nouvelle Frontire, autre chappatoire, vers lavant, dont une grande partie de lesprit se retrouve dans le film. Tout dabord dans linsistance avec laquelle John Huston et Arthur Miller soulignent le thme de la vie relancer. Le personnage de Roslyn est un catalyseur trs kennedyen pour ses quatre compagnons. Celui qui sapproche delle apprend repartir sur de nouvelles bases . Et Positif de conclure : The Misfits, ce nest pas seulement le mal de vivre des annes 1950 et le reflet de lespoir offert par Kennedy, cest aussi le regard prophtique sur lAmrique des vingt annes venir et l principalement rside la force de cette uvre qui, vers sa fin, se cabre pour tracer lavenir .      PAGE 4/ NUMPAGES 4 Le Cin-Club de Grenoble 4, rue Hector Berlioz - 38000 GRENOBLE Tl : 04 76 44 70 38 - Fax : 04 76 51 24 43 info@ccc-grenoble.fr  HYPERLINK "http://www.ccc-grenoble.fr" http://www.ccc-grenoble.fr  Le cinma substitue notre regard un monde qui saccorde nos dsirs. Andr Bazin Le Cin-Club de Grenoble 4, rue Hector Berlioz - 38000 GRENOBLE Tl : 04 76 44 70 38 - Fax : 04 76 51 24 43 info@ccc-grenoble.fr  HYPERLINK "http://www.ccc-grenoble.fr" http://www.ccc-grenoble.fr 4DF i u } m x a4PNcepy襼虐h<6OJQJhQh<6OJQJh:h<OJQJh<h<>*OJQJh:h<6OJQJhnh<6OJQJh<]h<6OJQJh<OJQJh<]h<OJQJhS&~h<5OJQJ84NcW"$$//;4V4=I=EEEEE (7$8$H$gd< <gd<$ <]^a$gd< gd<",0V1Q^cLTX !S"|""###!$$$$$[%m%z%f''(((0))2*5*6*8*******?+B+J+^+++輳h<6OJQJh:fh<6OJQJhNh<6OJQJh<h<>*OJQJh<OJQJh<]h<OJQJhQh<6OJQJF+++++,!,--... //r00011O1S1s1x11111b2e2{2}222_3h3q3u374;4V4X445053555555566H7L7T7m777778@8C8t88888"99999:;<߿߿߿߿߿߿߿߿߿߿߿߿߿߿߿߿hS&~h<6OJQJh<OJQJh<h<>*OJQJh<]h<OJQJh<6OJQJh:fh<6OJQJK<<<===I======9>>u????{@@@@sAuAwAAAAA]B}BBBDDDDEEEEEEEEEEEEEE3jh&h<0J56CJOJPJQJUaJh<hsxjhsxUh4tkheOJQJh<OJQJh<6OJQJhS&~h<OJQJh<h<>*OJQJhS&~h<6OJQJh<]h<OJQJ2EEEEEEEEEEEEE8FFFFFF) & 0` P@<&d1$7$8$H$Pgd2=Z$a$gd,L $da$gd,L $J,]Ja$EEEEEEEEEEEEEEEEE}F~FFFFF׽miZJ>Z>Jh<CJOJQJaJjh<CJOJQJUaJhhbBh<CJOJQJaJh<"h&h<56CJOJQJaJ!h<0J6CJOJPJQJaJ0jh&h<0J6CJOJPJQJUaJ'h&h<0J6CJOJPJQJaJ3jh&h<0J56CJOJPJQJUaJ$h<0J56CJOJPJQJaJ*h&h<0J56CJOJPJQJaJFFFFFFFFFFFFGGG$G&G'GGGGufTfTCT4hhbBh<CJOJQJaJ hnLh<CJOJQJ^JaJ#h$h<6CJOJQJ^JaJh<6CJOJQJ^JaJ&h$h<56CJ OJQJ^JaJ "hy'h<56CJ OJQJ^J+jhy'h<56CJ OJQJU^Jh<56CJ OJQJ^Jh<h,Lh<CJOJQJaJh<CJOJQJaJjh<CJOJQJUaJ hh<0JCJOJQJaJF&G'GiGGGGGGG (7$8$H$gd<$a$gdhbB $da$gdC $$ & 0` P@<1$7$8$H$a$gdnL GGGGGGGGGGGG񵱭h4tkheOJQJhsxh<h0<h<CJOJQJaJ hJh<0JCJOJQJaJjh<CJOJQJUaJh<CJOJQJaJhhbBh<CJOJQJaJ 9 01h:pnL. 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